Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT)
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Étude IFCT-1703 R2D2 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l’efficacité du trastuzumab associé à du pertuzumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules HER2 positif pré-traité et recevant du docétaxel. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pertuzumab et le trastuzumab sont des thérapies ciblées. Le pertuzumab est un anticorps monoclonal utilisé pour traiter les cancers du sein HER2-positifs, en combinaison avec le trastuzumab et le docétaxel. En se liant à HER2 il contribue à ralentir la croissance tumorale. Il pourrait avoir une action similaire dans le cancer bronchique non à petites cellules HER2 positif. Le trastuzumab est une thérapie ciblée qui vise également HER2. Le docétaxel est une chimiothérapie, qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du trastuzumab associé à du pertuzumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules pré-traité avec une mutation HER2 et recevant du docétaxel. Les patients recevront du pertuzumab 1 fois toutes les 3 semaines, associé à du trastuzumab et du docétaxel au 2e jour de la 1ere cure, puis au 1er jour des autres cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2,5 ans après le début de l’étude.

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Étude DICIPLE : étude de phase 3 randomisée comparant une continuation du nivolumab en association avec l’ipilimumab jusqu’à progression à une observation chez des patients naïfs de traitement ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour PD-L1 après un traitement d’induction par l’association nivolumab-ipilimumab. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du poumon non à petites cellules représente la forme histologique la plus fréquente de cancer du poumon (environ 90 % des cas). Dans le cas de ce type de cancer, il existe 2 types de traitements agissant sur les cellules tumorales : la chimiothérapie et les thérapies ciblées, incluant les immunothérapies. Dans le cas de certains types de cancer, il arrive que les cellules cancéreuses se protègent en inhibant la réponse immunitaire par l’intermédiaire du système PD-1/PD-L1. Bloquer le système PD-1/PD-L1 par une immunothérapie permet de réactiver les lymphocytes qui seront capables d’éliminer les cellules cancéreuses. C’est le principe d’action de l’ipilimumab et du nivolumab. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement par du nivolumab associé à de l’ipilimumab arrêté après 6 mois à celle du même traitement continué après 6 mois chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour PD-L1. Les patients recevront en traitement d’induction de l’ipilimumab une fois tous les 6 semaines et du nivolumab une fois tous les 2 semaines pendant 6 mois. Ils seront ensuite répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’ipilimumab une fois tous les 6 semaines et du nivolumab une fois tous les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie. Puis, ils recevront une chimiothérapie à base de platine pendant au moins 4 cures, suivie d’une chimiothérapie de maintenance jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe seront suivis pendant une période d’observation jusqu’à progression de la maladie, puis ils recevront de l’ipilimumab une fois tous les 6 semaines et du nivolumab une fois tous les 2 semaines. En cas de nouvelle progression de la maladie, ils recevront une chimiothérapie à base de platine pendant au moins 4 cures, suivie d’une chimiothérapie de maintenance jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Étude STIMULI : Étude de phase 2, randomisée évaluant un traitement de consolidation par nivolumab et ipilimumab après une chimioradiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade limité. [essai clos aux inclusions] Au moment du diagnostic, 30% des patients atteints d’un cancer du poumon à petites cellules (SCLC) présentent une maladie de stade limité. L’association chimiothérapie plus radiothérapie thoracique constitue l’approche thérapeutique standard en cas de SCLC de stade limité. Différentes études suggèrent qu’une infiltration accrue de la tumeur par des cellules immunitaires est associée à une meilleure survie. Le nivolumab et l’ipilimumab, deux anticorps, ciblent non seulement des récepteurs de l’immunité cellulaire différents, mais régulent aussi des voies inhibitrices distinctes. L’objectif de cet essai est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression avec un traitement de consolidation par le nivolumab et l’ipilimumab après chimio-radiothérapie en cas de cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du groupe A (traitement de consolidation) recevront une immunothérapie qui se déroulera en deux phases après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Lors de la phase d’induction, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes, puis de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV) pendant 90 minutes. Ces injections auront lieu une fois toutes les trois semaines, en quatre cures. Lors de la phase d’entretien, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes une fois toutes les 2 semaines, pendant au maximum 12 mois après le début de la phase d’entretien. Les patients du groupe B (d’observation) ne recevront pas de traitement d’immunothérapie après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Les patients des deux groupes seront suivis pendant 5 ans et auront une évaluation radiologique par CT scan toutes les 9 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à la 2ème année puis tous les 6 mois la 3ème et 4ème année et à 5 ans.

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Étude NIPINEC : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité et la tolérance du nivolumab en monothérapie et celles du nivolumab en association avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome neuroendocrine pulmonaire ou gastroentéropancréatique peu différencié de stade avancé et ayant précédemment reçu un traitement. Les cellules neuroendocrines sont dispersées dans tout le corps. On les trouve dans la plupart des organes du corps, y compris dans le tube digestif, le pancréas, la thyroïde et les poumons. Elles reçoivent des signaux du système nerveux et y répondent en fabriquant et en sécrétant des hormones. Ces hormones contrôlent de nombreuses fonctions de l’organisme, comme la digestion et la respiration. Ces cellules neuroendocrines subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent entraîner la formation de tumeurs neuroendocrines. Certaines cellules cancéreuses évitent le système immunitaire en prenant le contrôle de ce que l’on appelle la voie PD-1. Cette voie PD-1 est une voie que les cellules saines utilisent pour indiquer au système immunitaire de ne pas les attaquer. Par ailleurs, le CTLA4 est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. Le nivolumab se fixe à la protéine PD-1 et bloque cette voie, aidant ainsi le système immunitaire à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses. L’ipilimumab bloque le CTLA4 et permet aux lymphocytes T4 de continuer à être actifs et de s’attaquer aux cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du nivolumab seul et celles du nivolumab associé à de l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome neuroendocrine pulmonaire ou gastroentéropancréatique peu différencié de stade avancé et ayant précédemment reçu un traitement. Les patients seront répartis aléatoirement en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab une fois toutes les 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab une fois toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab une fois toutes 6 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus dans les 30 jours suivant la fin du traitement de l’étude pour un examen clinique, hématologique et biochimique, puis toutes les 12 semaines pour une évaluation radiologique pendant 2 ans en l’absence de progression de la maladie.

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Étude IONESCO : Étude de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunothérapie par le durvalumab, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade limité. Le cancer du poumon, 4ème cause de cancer en France, peut prendre deux formes différentes : « à petites cellules » ou « non à petites cellules », ce dernier étant le plus fréquent. Différents types de traitement sont proposés en fonction du stade de la maladie : intervention chirurgicale, radiothérapie et/ou traitements médicaux comme la chimiothérapie ou les nouvelles thérapies ciblées qui ont pour bénéfice de bloquer le mécanisme de croissance propre aux cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt d’un traitement d’immunothérapie néo-adjuvant, le durvalumab, administrée avant l’intervention chirurgicale, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade limité. Durant la période de sélection, des examens clinique, biologique et d’imagerie seront réalisés. Les patients recevront du durvalumab en perfusion intraveineuse tous les 15 jours pendant 1 mois. Avant chaque injection, les patients auront des prélèvements sanguins. L’intervention chirurgicale sera effectuée entre 2 jours et 2 semaines après la dernière injection de traitement. Un bilan de fin de traitement comprenant un examen clinique, biologique et d’imagerie sera effectué 4 semaines après l’intervention chirurgicale. Une autre recherche faisant le lien entre la recherche fondamentale (comprendre les mécanismes aboutissant au cancer) et la recherche clinique (valider les meilleures stratégies possibles de diagnostic et de traitement) sera aussi réalisée. Les tissus tumoraux seront prélevés au moment du diagnostic et au moment de l’intervention chirurgicale et des échantillons sanguins seront collectés au moment du bilan de sélection et à la 3ème injection du durvalumab. Les patients seront suivis à 6 mois et 1 an après l’intervention chirurgicale.

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Étude CHIVA2 : Étude de phase 2a visant à évaluer l’efficacité du nivolumab après une chimiothérapie antérieure chez des patients infectés par le VIH et ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé. Le cancer du poumon se situe au quatrième rang des cancers les plus fréquents en France et 85 % de ces cancers sont des formes dites « non à petites cellules ». . Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est un médicament d’immunothérapie capable qui permet de stimuler le système immunitaire afin de lutter plus efficacement contre les cellules cancéreuses. La supériorité du nivolumab en termes d’efficacité et de tolérance en traitement de seconde ligne par rapport au traitement de chimiothérapie par docétaxel chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique a été montrée. Il est donc important d’évaluer l’efficacité de ce traitement chez des patients positifs pour le virus du Sida (VIH) ayant ce type de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab après une chimiothérapie antérieure chez des patients positifs pour le VIH et ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé. Les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Étude STIMULI : Étude de phase 2, randomisée évaluant un traitement de consolidation par nivolumab et ipilimumab après une chimioradiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Au moment du diagnostic, 30% des patients atteints d’un cancer du poumon à petites cellules (SCLC) présentent une maladie de stade limité. L’association chimiothérapie plus radiothérapie thoracique constitue l’approche thérapeutique standard en cas de SCLC de stade limité. Différentes études suggèrent qu’une infiltration accrue de la tumeur par des cellules immunitaires est associée à une meilleure survie. Le nivolumab et l’ipilimumab, deux anticorps, ciblent non seulement des récepteurs de l’immunité cellulaire différents, mais régulent aussi des voies inhibitrices distinctes. L’objectif de cet essai est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression avec un traitement de consolidation par le nivolumab et l’ipilimumab après chimio-radiothérapie en cas de cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du groupe A (traitement de consolidation) recevront une immunothérapie qui se déroulera en deux phases après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Lors de la phase d’induction, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes, puis de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV) pendant 90 minutes. Ces injections auront lieu une fois toutes les trois semaines, en quatre cures. Lors de la phase d’entretien, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes une fois toutes les 2 semaines, pendant au maximum 12 mois après le début de la phase d’entretien. Les patients du groupe B (d’observation) ne recevront pas de traitement d’immunothérapie après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Les patients des deux groupes seront suivis pendant 5 ans et auront une évaluation radiologique par CT scan toutes les 9 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à la 2ème année puis tous les 6 mois la 3ème et 4ème année et à 5 ans.

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